Ah le rhum, voilà un boisons des plus merveilleuses. Que ferais je sans elle, je me le demande encore. Je me souviens encore de ma première gorge de ce nectar, brulant ma gorge, je ne devais pas avoir plus de 12 ans. J’avais fait le tour de la taverne en quête de quoi me rassasier d’étancher cette soif qui me tenaillait  et je n’avais trouvé que le fond d’un verre de rhum inachevé.  J’avais cru m’étouffer, et les rires s’étaient fait entendre dans toute la salle suivie de réflexion. Cela avait été mon premier contact, ma première rencontre avec  ce qui allait être ma boisson préférer.  

Et en ce jour, j’étais allée à la taverne de la jeune Eli, celle qui s’était battue et m’avait avoué qu’elle voulait suivre la même voie que moi. J’étais aller seule, oui j’aime être souvent seul,  et ce jour-là j’avais été surtout pour boire jusqu’à n’en plus soif. Je m’étais donc mis à une table crier après de ma boisons fétiches, et quand elle n’arrivait pas assez vite à mon goût, allais au bar réclamer mon dû. On me râlait dessus, me disait que je n’étais pas la seule client, et avec mon sourire charmeur je glissais une pièce demandant si cela était suffisant pour faire accélérer le pas.  Et enfin elle arriva, je m’en léchais déjà les babines, rien que de penser à son goût exquis. Je sentais déjà son parfum qui se dégager de ma chope, cette vision de ma délectation. Tout cela en marchant,  à reculons, mais en marchant, mes pas se souvenaient parfaitement les chemin qu’ils avaient pris, mais ils n’avaient nullement anticipé les mouvements des autres clients et c’est là que le drame survient, une personne me bouscula et je bousculais une personne, laquelle était fautive, peut importe. Ce qui était important était que mon verre lui de cette bouscula féroce, s’était échappé de mes mains, commençais à tomber, sous mon regard ahuri, devant mes bras qui restèrent là ne sachant quoi faire, mon esprit lui qui criait «  NONNNNNNNN » et puis soudain ma voix qui résonna dans toute la salle on pouvait entendre dans un crie de désespoir. Alors que ce liquide divin touchait le sol, puis la chope entière.

« Mon rhum !!! »

On pouvait sentir toute la tristesse de voir mon verre sur le sol, de ne pas avoir pu goûter à mon breuvage. Puis je me retournais vers cette personne qui en soit, fallait le reconnaître, n’était pas moins fautives quoi, mais mon cerveau ne le voyait pas de cette façon. Je lui lançais des regards noirs, lui disant d’une voix peu amicale et la pointant du doigt.

« Tu as fait tomber mon rhum !!! Je n’ai pas pu en boire une seule  goutte par ta faute. Tu dois m’en repayer un !!!»

Décidément, cela ne s’arrangeait pas avec les années dès qu’il s’agissait de rhum, je redevenais une vraie enfant capricieuse, prête à tout pour obtenir ce qu’elle désirait.