atiguée.
C'est la seule pensé qui te traversa l'esprit lorsque tu t'éveillas brusquement sur le fauteuil où tu te trouvais actuellement. Même pas dans ton lit, même pas sur le canapé, mais sur la première surface un tant soit peu confortable que tu avais pu trouvés, tant l'épuisement malmenait tes nerfs ainsi que le reste de ton enveloppe charnel. La raison? Ton travail, évidemment. Bien que le fait d'être assigné à une escorte ne requiert pas des compétences particulières, tu tenais à prendre le maximum de précaution et à t'assurée que la demoiselle soit bien encadrée dans le simple but de contenter tes supérieurs. Cependant, comme tout être vivant normalement constitué, ton corps a sa limite. Et il semblerait que tu te sois une nouvelle fois surestimer.
Œuvrer pour autrui ne te sied définitivement pas.

Alors tu te levas après avoir émerger pendant dix minutes et constater que l'heure n'était ni à la sieste, ni au repos. Même si actuellement, tu n'avais pas grand chose, ton choix s'arrêta à l'option numéro une: marcher sur le pont en espérant que ta fatigue s'amenuise jusqu'à ce qu'une partie de ton équipage prenne le tour de garde. Les cernes sous tes yeux et ton teint légèrement pâle, prouvant bien ton état actuel et ton absence de patience face à toute forme de relâchement. Les marches de l'escalier ne t'ont jamais parut si difficile à monté, mais comme tout épreuve en ce bas monde; il y a un terme. Ce n'est alors que tu tombas nez à nez avec ta cliente.

▬ Mademoiselle Cruz.

Qu'elle te pardonne ton manque d'entrain et ta lassitude à peine dissimulé, quand on est fatigué, on ne se souci ni des convenances, ni de l'étiquette. Et le ressenti d'autrui face à ce manque de savoir vivre est bien le cadet de nos soucis.